Source: courrier du vietnam
Les banques à la recherche du personnel compétent
La rapide évolution des services financiers et bancaires dans le Centre du pays a amené les sociétés spécialisées à recruter. Mais trouver la perle rare reste digne d'un parcours du combattant des plus ardus.
Comme un consentement tacite, qui veut s'implanter au Centre choisira Dà Nang comme point de départ. De là s'explique la concentration de banques dans la ville. Les volontés de succursales et d'élargissement du réseau se décident ici. Selon les statistiques de la succursale de la Banque d'État à Dà Nang, 33 succursales gèrent des agences dans la ville et la région, jusqu'au Tây Nguyên.
D'ici à la fin de l'année, de nouvelles filiales seront créées à Dà Nang, sans compter la vingtaine d'agences envisagée par la Banque d'agriculture et de développement rural, avance Vo Minh, directeur adjoint de la succursale de la Banque d'État à Dà Nang. "Le développement du marché financier dans le Centre n'est pourtant pas exceptionnel, poursuit Trân Xê, directeur d'une succursale de la Banque commerciale An Binh. Mais il reflète la prise de conscience des potentiels de la région".
Chasse aux matières grises
Les universités, écoles supérieures ou centres de formation de la région fournissent chaque année un millier d'étudiants en finance, banque et économie. Il y a 10 ans, ce chiffre était largement au-dessus des besoins du marché. Aujourd'hui, c'est le contraire. En réalité, la banque, d'après Vo Minh, est parmi les secteurs économiques les plus attrayants à Dà Nang.
Afin d'éviter cette pénurie de personnel, les banques sont dans l'élaboration de leurs propres stratégies. Pour expliquer sa réussite, Châu Phuoc Hoà, directeur de la succursale de la banque A Châu à Dà Nang, avance que la stabilité de son établissement repose sur 2 piliers : d'abord, une stratégie claire de recrutement avec des critères de qualification professionnelle standardisée et assistée par un centre d'enseignement et d'entraînement, et deuxièmement un environnement de travail rassurant, promettant de bons revenus. Ainsi, "nous avons un personnel stable et qualifié", a-t-il dit.
Trân Xê pense qu'avec l'adhésion du Vietnam à l'OMC, plusieurs banques étrangères vont bientôt débarquer. Des joint-ventures bancaires verront le jour et attireront davantage d'employés qualifiés. Dès aujourd'hui, les banques accordent une grande importance au personnel, d'autant plus que ce problème peut être une des causes de leur déclin.
Pham Viêt Anh/CVN
(28/10/2007)
Vietnam Airlines sera actionnarisée
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a demandé au ministère des Finances de procéder à l'actionnarisation de la Compagnie aérienne nationale du Vietnam (Vietnam Airlines).
Outre la gestion du processus d'actionnarisation de Vietnam Airlines, le ministère des Finances sera chargé de la garantie des emprunts pour l'achat des avions de la compagnie nationale et de la Société par actions de location des avions du Vietnam.
Selon le plan de développement de la flotte d'ici à 2020, récemment approuvé par le Premier ministre Nguyên Tân Dung, le nombre d’avions exploités par Vietnam Airlines passera à 60 en 2010, puis à 85 en 2015 et à 107 en 2020. Sur la période 2006-2020, la compagnie achètera 47 nouveaux appareils (20 A321, 10 A350-900, 12 B787-8 et 5 ATR72). Le Premier ministre lui a également permis de négocier avec Boeing pour l'achat de 12 avions avant le 16 novembre prochain et avec Airbus pour l'achat de 30 appareils avant le 21 décembre.
Selon Vietnam Airlines, ses recettes sur les 9 premiers mois de l'année étaient de 14.480 milliards de dôngs et ses profits avant impôt, de 301 milliards de dôngs. Elle a ainsi réalisé à 83,5% le plan annuel. Pendant cette période, 47.297 vols ont été exploités avec à leurs bords environ 5,8 millions de passagers, dont 3,4 millions de Vietnamiens, soit une hausse de 12,7% en glissement annuel. Vietnam Airlines a accueilli en moyenne 21.600 passagers chaque jour. Le taux d'occupation des places était de 75,2%, avec 85,5% sur les vols domestiques et 72% sur les vols internationaux. Par ailleurs, quelque 82.400 tonnes de marchandises ont été transportées par les appareils de Vietnam Airlines (72% du plan annuel et une augmentation de 5,6%).
Concernant l'agenda d'hiver, Vietnam Airlines ouvrira sa 2e ligne trans-indochinoise (Hanoi-Louang Prabang-Siem Riep), ainsi que le trajet Hanoi - Guangzhou (Chine). La première ligne trans-indochinoise (Hanoi-Vientiane-Phnom Penh-Hô Chi Minh-Ville) s'avère très rentable avec un vol quotidien par Fokker. Quelques nouvelles lignes, dont Louang Prabang-Diên Biên Phu et Vientiane-Siem Riep-Hô Chi Minh-Ville-Dà Lat, seront bientôt mises en service.
Dans son plan de développement d'ici 2010, Vietnam Airlines prévoit de transformer la compagnie affiliée Vasco en société indépendante, sous forme de l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). Elle serait alors capable d'assurer des liaisons domestiques et internationales. Au vu de ses résultats sur les 2 dernières années, "Vasco a toutes les conditions pour devenir une entreprise viable", affirme Pham Ngoc Minh, directeur général adjoint de Vietnam Airlines.
Hà Minh/CVN
(25/10/2007)
France-Vietnam : une relation de partenaires égaux
Après 10 ans, la coopération décentralisée franco-vietnamienne commence à se développer vers une nouvelle ligne : passer de la coopération portant le caractère de solidarité à une relation de partenaires égaux pour les intérêts communs.
Lors des 7es Assises de la coopération décentralisée franco-vietnamienne, intitulées "Coopération franco-vietnamienne pour le développement" et clôturées hier à Paris, les débats ont gravité autour de 4 thèmes : coopérations économiques, aménagement des territoires et l'environnement, coopération culturelle, éducative et francophone, et enfin co-développement.
Dans le domaine économique, ont été abordés les appuis à l'internationalisation des entreprises, le développement de la filière de production et des organisations professionnelles agricoles, le tourisme, la formation des cadres.
Concernant l'aménagement des territoires et l'environnement, des expériences de gestion locale ont été partagées entre Français et Vietnamiens pour promouvoir un aménagement urbain durable et renforcer l'identité des villes vietnamiennes. L'eau potable et l'assainissement de l'environnement ont été aussi mis sur la table. Dans le domaine de la culture, de l'éducation et de la Francophonie, l'objectif est déterminé : la Francophonie au Vietnam devra être accélérée sans oublier la valorisation de la culture vietnamienne en France et la préservation des patrimoines et la promotion des échanges culturels et éducationnels. Enfin, pour le co-développement, les 2 parties se sont engagées à mobiliser la participation des populations aux projets de développement. Les coopérations Nord/Sud, Sud/Sud et l'expérience du projet PADDY (coopéra- tion tripartite entre la France, le Vietnam et le Mali dans le transfert de techniques culturales du riz au Mali) seront multipliées davantage.
Mise en œuvre depuis les années 1990, la coopération décentralisée franco-vietnamienne englobe jusqu'ici plus de 650 projets dont près de 400 déjà opérationnels dans 54 des 64 provinces et villes au Vietnam. Selon le ministre vietnamien de l'Intérieur, Trân Van Tuân, les projets de coopération décentralisée, malgré leur petite taille, se répartissent largement au Vietnam et rapportent une rentabilité économique considérable.
Concernant les axes de développement dans l'avenir, la partie française s'est engagée à poursuivre la coopération avec le Vietnam dans le sens de solidarité, mais aussi de co-développement. Pour sa part, la partie vietnamienne a affirmé en faire de même, mais selon la nouvelle orientation de partenariat pour les intérêts communs, au lieu de la simple coopération de solidarité.
Thu Hà Nguyên/CVN
(24/10/2007)
Sujet: l'actualité économique